Ce projet explore la résonance sociétale de la recherche à partir de l’engagement des publics non scientifiques dans la circulation de contenus scientifiques sur les médias sociaux. Les chercheurs universitaires intègrent de plus en plus l’usage des médias sociaux dans leurs pratiques quotidiennes, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour capter et analyser leurs traces numériques. Ces traces fournissent l’occasion d’étudier, de manière informatisée et à grande échelle, les processus de diffusion des connaissances et de co-création entre les milieux de recherche et le (grand) public. Si un nouvel ensemble de métriques (altmetrics, littéralement « mesures d’impact alternatives ») basées sur la mesure de l’activité sur les médias sociaux peut sembler prometteur pour saisir la résonance sociétale de la recherche scientifique, l’ancrage conceptuel de même que la validation empirique de ces nouveaux indicateurs font défaut. La nature des publics concernés, de même que les processus d’engagement des publics à l’origine de l’activité sur les médias sociaux, restent encore peu compris. Ce projet vise à apporter une contribution sur le plan méthodologique, à travers le développement d’approches mixtes visant à faire évoluer ces mesures d’impact au-delà du simple comptage d’événements pour être en mesure de mieux décrire et analyser les dynamiques de circulation des travaux scientifiques sur les médias sociaux. Le projet est dirigé par Juan Alperin, Assistant Professor in the Publishing Program and a Research Associate with the Public Knowledge Project at Simon Fraser University(subvention CRSH Savoir, 2016-2019). Florence Millerand y participe à titre de cochercheure (avec Vincent Larivière, Université de Montréal, Stefanie Haustein, Université d’Ottawa, Katherine Reilly, Simon Fraser University) et Rémi Toupin à titre d’assistant de recherche.
Ce contenu a été mis à jour le 18 mars 2022 à 16 h 27 min.